Photographie à La Galerie des Corsaires

Une série plutôt graphique, un peu abstraite, composée par les branches d’arbres dénudées de leurs feuilles. La pâle lumière d’un soleil de février crée en reflets une symphonie d’ombres, de traits et de lignes brisées.

Plus colorée, une autre page s’est écrite en partie dans les cimetières marins du Morbihan. L’Île de Belder (Larmor-Baden) et la plage du Magouër sur la rive droite de la ria d’Etel abritent chacune un de ces lieux où sont échouées parfois depuis des décennies des coques de bateaux de pêche.  Ces vieilles structures qui ont probablement affronté vents et tempêtes autour du monde, semblent encore défier l’acharnement des marées. Leur texture en bois résiste, se creuse, se tord, se patine et vit une seconde vie moins active, certes, mais plus esthétique. Le photographe trouve dès lors, dans ces coques éventrées parfois encore parées de couleurs affadies au soleil, sujet à évoquer la nostalgie d’une époque où les bateaux étaient faits de bois … et les hommes de fer.