Sécurité et prévention
Ethylotests : boire ou conduire, pour mieux choisir
Se rendre en voiture aux fêtes, c’est possible, à condition de choisir la sécurité pour le retour. Dans les parcs de stationnement qui bordent la ville, au sein du poste de secours Albert 1er, au Point info Fêtes ou à l’aire d’accueil de Mousserolles, 25 000 éthylotests attendent les festayres hésitants et permettent de se tester avant de prendre la route. La plupart des parcs de stationnement étant sécurisés, il est conseillé, en cas d’avis négatif ou de test positif, de se reposer dans sa voiture avant de s'exposer aux dangers de la route ou à la sanction de la maréchaussée.
Les parcs de stationnements équipés de ce dispositif sont ceux du Centre commercial Ametzondo, du Leclerc Bayonne Nord, des parcs aériens Champs de Foire, Lautrec, Porte d’Espagne et de Glain. D’autres éthylotests sont présents dans les points prévention des fêtes.
Cap’Fêtes : Bayonne soutient les capitaines de soirée
Celui ou celle qui conduit ne boit pas. Pour l’encourager pendant les Fêtes, cafés, peñas ou restaurants s’unissent avec la Ville dans l’opération cap’fêtes. Le ou la “capitaine de soirée”, celui ou celle qui doit conduire, peut retirer un bracelet cap’fêtes au Point info Fêtes situé rue Bernède, en face de l’Hôtel de Ville, sur justificatif (permis de conduire…). Ce bracelet individuel (un par jour, identifié par un code couleur) permet d’obtenir gratuitement une boisson non alcoolisée dans les établissements partenaires, reconnaissables au logo cap’fêtes sur leur devanture.
Carte des cafés, peñas ou restaurants partenaires est disponible ici.
Sam pour tous et toutes
L'application gratuite Tchatcha met à disposition des festayres un ensemble d'outils et de solutions avant, pendant et après les Fêtes. Elle permet notamment de trouver un Sam, proposer des trajets ou se rendre disponible pour effectuer être celui ou celle qui conduit et ne bois pas.
Addictions : informer et sécuriser
Une équipe de professionnels du Caarud (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues) propose deux stands de sensibilisation aux addictions, dans l'enceinte de l’université de Bayonne et au sein de l’aire d’accueil de Mousserolles, à titre expérimental durant les deux premiers jours des fêtes. Membre du réseau Addictions France, l’association va à la rencontre des festayres pour discuter des pratiques, informer et sécuriser les consommations, en distribuant notamment du matériel sûr. Bouchons d’oreilles, préservatifs, documents préventifs côtoient des « Roule ta paille », languettes de carton pour éviter les billets sales habituels qui permettent de sniffer la cocaïne ou son pendant, le filtre en carton pour rouler son joint proprement. Des « capotes2verres » sont également distribuées, genre de couvre verre pour éviter que n'y soit discrètement versé du GHB, un puissant anesthésiant aussi appelé « drogue du violeur ». Installée à Bayonne, l’équipe du Caarud conjugue prévention, réduction des risques et soins. Pendant les Fêtes, les professionnels sont confrontés à des pratiques occasionnelles et festives et axent leurs actions sur la prévention et la réduction des risques.
Mictions impossibles
Ce pourrait être la moindre des choses mais certains festayres peinent encore à retenir un pipi intempestif au cœur des fêtes. Après avoir drastiquement augmenté l’offre des sanitaires, la Ville a lancé une campagne contre les mictions sauvages, qui appelle au respect des habitants et des fêtes et prévient qu’après la carotte, vient le bâton. Les agents municipaux peuvent désormais sanctionner ces pratiques d’une amende de 135 €. Dans le même temps, les bars, les restaurants et les peñas se sont engagés auprès de la mairie à maintenir leurs toilettes ouvertes en échange du droit d’établir des comptoirs dans la rue. Il n’y a donc plus d’excuse.
Bayonne refuse les violences sexistes, qui sont dirigées vers une personne du fait de son sexe ou de son orientation sexuelle. Les relations pendant les fêtes doivent être égalitaires et réciproques.
Quand ce n’est pas oui, c’est toujours non !
Contre les violences sexistes et sexuelles, le stand d’accueil et de prévention Maina s’installe durant toute la durée des Fêtes au cœur du Petit-Bayonne, près du stand de secours du Campus de la Nive. Informer, prévenir, éduquer mais aussi agir, réagir et recueillir, telles sont les missions des professionnels qui animent le dispositif, membres de l’association d’accueil, d’hébergement et d'insertion Atherbea. Lieu d'accueil et d’écoute, le barnum fuchsia qui assène en guise de slogan un impérieux « Violences sexistes: non, c’est non! » permet aussi d’être mis en relation avec les secours ou les services d’aide du territoire. Les permanences sont assurées de 16h à 21h. Le Planning Familial Bayonne Côte Basque assure par ailleurs une permanence téléphonique bénévole au 09 83 86 73 06.
Lieux refuge labellisés : commerçants, cafetiers, peñas
Des commerçants, des restaurateurs, des cafetiers, des associations, des peñas, s’engagent avec la Ville pour proposer un « Lieu refuge » dans la cohue des fêtes. Ces structures sont reconnaissables à un drapeau vert flottant sur leur devanture ou un large autocollant reprenant en frise la solidarité des festayres se donnant la main. En cas de besoin, les personnes qui travaillent dans ces établissements peuvent réagir pour mettre en sécurité les personnes ou suivre un protocole d’assistance pouvant mener jusqu’aux secours.
« Safe Toki » contre les agressions sexistes
Les peñas partenaires du GAB (Groupement des associations bayonnaises) ont mis au point leur propre protocole d’accueil des personnes isolées, en situation de vulnérabilité ou ayant subi des agressions sexistes. Reconnaissables à l’autocollant jaune et violet indiquant « Safe toki » (« lieu sûr » en basque et en anglais), ces peñas proposent une prise en charge sécurisée et sont en possession de tous les numéros utiles. Certains membres ont également reçu une formation assurée par le planning familial et le PAF.
Demandez Angela
Angela est un dispositif national permettant de protéger les personnes victimes de harcèlement de rue par la création d'un réseau de lieux sûrs, grâce à la mobilisation des commerçants, cafetiers et restaurateurs de la Ville. Si une personne ne se sent pas en sécurité, il lui suffit de demander Angela dans les établissements affichant le macaron de cette opération. Cette initiative est opérationnelle toute l'année et vient compléter le dispositif "Safe Toki" proposé pendant les Fêtes de Bayonne.
On part et on rentre ensemble
« On part ensemble, on rentre ensemble » clame cette affiche qui met en scène les dangers qui guettent les festayres isolés. Ce mot d’ordre s’attache à prévenir les vols ou les violences qui surviennent, quels que soient l’âge ou le sexe, sur des personnes isolées, en périphérie de la fête. Il s’agit aussi d’inviter chacun à surveiller ses amis ou à fixer des points de rendez-vous si le groupe se disloque. Une question de bon sens, déjà intégrée au « savoir-fête » des habitués. L’idée est justement que chaque Bayonnais devienne un vecteur de prévention en partageant sa science de la fête.
