Tous en blanc et rouge !

La tenue des fêtes

La tenue blanche est l'élément incontournable de nos fêtes. C'est le label naturel d'adhésion à l'esprit des Fêtes.

A l'origine

Au fil des années, la tenue vestimentaire du « Festayre » bayonnais évolue. Lors de la création des Fêtes, elle n'est pas une priorité… bien que l'idée d'adopter une tenue commune, sans marque de distinction sociale, soit au cœur des convictions. Nombre d'hommes y portent la traditionnelle xamara.
C'est au fur et à mesure que des habitudes se prennent et que les groupes de copains s’amusent à se vêtir de la même façon : bleu de travail, marinière, couleurs de la Ville, de l'Aviron Bayonnais, de l'ikuriña… la tenue s'adapte aux modes et aux usages.

En 1954, le Comité des Fêtes, soucieux de parfaire l'ambiance, fait publier dans Le Courrier un communiqué invitant les bayonnais, d'origine ou de passage, à arborer les couleurs officielles de la Ville, le vert et le rouge. L'initiative n'est pas couronnée de succès et les Bayonnais ne trouvent pas alors d'unité vestimentaire. Puis, sous l'impulsion des principales peñas, les années 70 sont marquées par l'apparition du bleu de travail et du tee-shirt marin.
C'est à la fin des années 1980, qu'André Béhotéguy, alors président de la Commission des Fêtes, lance un appel au peuple bayonnais afin de créer un dress code des Fêtes de Bayonne.

Comme le dit André Behoteguy :

« Quand on a une tenue vestimentaire impeccable, on tient aussi à sa tenue morale. De plus, elle efface les couches sociales et les inégalités pour que tout le monde se retrouve dans la fête ».

Le pari est gagné en quelques années grâce à l'appui majeur des peñas bayonnaises qui jouent le jeu et adoptent le blanc comme tenue correcte des Fêtes. La rue suit et Bayonne, à l'image de sa sœur jumelle Pampelune, adopte la tenue blanche agrémentée d'un foulard durant 5 jours et 5 nuits.

Depuis, cette tenue est devenue bien plus qu’un dress code, c’est une obligation, un devoir, un symbole fort d’adhésion aux valeurs des Fêtes de Bayonne et de communion avec les autres festayres.

Et le port du foulard rouge ?

Le port du foulard rouge autour du cou est l’autre symbole de cet état d'esprit. Sa tradition, qui vient également de Pampelune, est très ancienne. Elle fait référence au martyre de San Firmin, originaire de la capitale navarraise. Le foulard symbolise le sang du martyr, décapité le 25 septembre 303 à Amiens, selon l'hagiographie.
Il est en tous cas une coutume qu’il convient d’adopter : le foulard ne doit jamais s'attacher autour du cou avant l’ouverture officielle des Fêtes. On le porte au poignet ou dans la poche, jusqu'à l'ouverture du dais et l'apparition du roi Léon.

Pour vous procurez la tenue des Fêtes et des accessoires, vous pouvez rendre à la boutique des Fêtes située à l'Office de tourisme de Bayonne.