"Quelle belle surprise que ce premier prix !"

Entretien avec Catherine Balut, présidente de l'association.

Comment avez-vous réagi à l'annonce des résultats ? 

Catherine Balut : nous sommes ravis bien sûr, et surpris à la fois. Car, c'est la première fois que nous remportons le premier prix, nous étions arrivés troisième à deux reprises, mais n'avions jamais accédé à la première marche du podium ! Nous avions par ailleurs de sacrés concurrents en face avec des chars splendides. Enfin, notre parti-pris était particulier en lien avec le cacao et les civilisations pré-colombiennes, mais nous ne savions pas si le jury allait adhérer...

Pourquoi ce choix des civilisations maya et aztèque ?

C. Balut : l'an dernier, nous avions présenté un char sur Poséidon, le mystère de L'Atlantide. Nous aimons nous plonger dans l'histoire des civilisations, qui offre la possibilité de prolonger les décors par des choix de musique originale, par des danses abouties et des costumes chiadés. Nous essayons chaque fois d'imaginer un tableau complet.

Il semblerait que la chorégraphie, l'animation sur le char ont su séduire le jury, c'est cela ?

C. Balut : c'est ce que j'ai entendu dire. Nous sommes tous danseurs, en effet, mais également fiers d'avoir construit notre char.

Combien de personnes se sont-elles impliquées dans ce concours ?

C. Balut : sur cinquante adhérents, nous sommes quatorze à nous être impliqués dans la confection du char : six pour le gros d'œuvre et neuf petites mains, dont la réalisation des costumes. C'est la première fois que nous les fabriquons entièrement !

Depuis quand travaillez-vous à la réalisation du char ?

C. Balut : depuis la mi-mars, moment où nous avons reçu un nouveau plateau au même titre qu'une deuxième association cette année - car la mairie renouvelle deux plateaux par an. Le travail était colossal dans la mesure où nous partions d'un plateau vierge où tout était à faire : l'électricité, les câbles à passer, les spots à installer. Nous avons apporté la dernière touche le samedi matin du défilé !

Vous êtes bénévole et professeur de zumba au sein de ZumBaiona. Est-ce votre métier ?

C. Balut : je suis professeure de zumba bénévole. L'association emploie une autre professeur. Mon métier, c'est celui de professeur des écoles à Jean-Cavailles. C'était d'ailleurs amusant d'entendre les voix de certains de mes élèves depuis le char lors du défilé : "hé maîtresse, maîtresse !".