Découvrez les 5 projets d'affiche des Fêtes de Bayonne 2024

Qu'est-ce qui vous a donné envie de participer au concours d'affiche ?

Sophie : je fais les Fêtes depuis que j'ai 18 ans, et je suis passionnée d'illustration. Pour moi, Bayonne est une vitrine, accessible, pour montrer ce que je fais. Depuis 1932, les affiches ont évolué, en cohérence avec leur époque et je suis fière d'avoir ma place dans cette grande histoire des Fêtes illustrées. 

Quels sont les éléments phares de votre affiche ?

Sophie : j'ai voulu exprimer la convivialité avec un visuel essentiellement blanc et rouge et j'ai voulu lier tous les festayres grâce à une cinta. J'ai également souhaité créer un effet dynamique, reflet de l'énergie festive, en y ajoutant les spécificités des Fêtes, des instruments de musique comme la trompette, le txixtu, le trikitixa, l'atabal, une danseuse en costume traditionnel et les chœurs que l'on croise souvent, parfois de façon informelle, et bien-entendu l'incontournable roi Léon. Et le dernier point, c'était montrer le caractère intergénérationnel des Fêtes.

Quel est votre vécu des Fêtes de Bayonne ?

Sophie : mon expérience des Fêtes a évolué avec l'âge. Plus jeune, je les faisais tous les jours. Aujourd'hui, je choisis les animations, mais ce que j'apprécie avant tout, c'est leur diversité. La fête est différente dans les quartiers populaires et dans les peñas, le Karrikaldi révèle la vivacité de la culture basque, le défilé du Corso la dynamique associative, les bandas et les chœurs une énergie communicative. La diversité induit plusieurs types de convivialité et il est possible de naviguer d'un endroit à l'autre pour s'en enrichir.

Qu'est-ce qui vous a donné envie de participer au concours d'affiche ? 

Faustin : chez mes grands-parents, du côté paternel, des affiches d'Arnaud Saez ornaient les chambres de mes oncles et de mon père. Je me suis imprégné de leur présence depuis petit. Les sorties d'affiche correspondaient à un moment où nous commencions à nous projeter dans les Fêtes à venir. Et comme nous sommes musiciens et chanteurs dans la famille, nous les préparions en reprenant le Kanta Léon. C'est cette façon d'appréhender les Fêtes que j'ai eu envie de partager, à travers certaines valeurs.

Quels sont les éléments phares de votre affiche ? 

Faustin : ce qui m'a toujours fait vibrer pendant les Fêtes, c'est leur authenticité. Au Pays basque, il y a énormément de fêtes, chaque village a les siennes. Je voulais donc clairement identifier celles de Bayonne à travers des éléments architecturaux comme les façades, les arceaux, les remparts qui s'ouvrent sur les fêtes, ainsi que la présence des fleuves et le lien avec le littoral. La musique, et le bouillon d'énergie dans lequel elle nous entraîne, est ensuite représentée par des joueurs de txalaparta qui frappent sur les dates, des txixtus, un tambour. Le festayre avec sa cinta et son foulard est représenté dans un triangle, autre marqueur fête des Fêtes.

Quel est votre expérience des Fêtes de Bayonne ? 

Faustin : j'y vais depuis petit et je n'ai raté que quelques éditions. Faire les Fêtes correspond à un partage en famille, un partage des chants en particulier, puisque chez nous tout le monde chante et que j'apprends des chants chaque année. La maison de ma grand-mère, qui habite Anglet maintenant, se transforme en terrain de camping où nous accueillons chacun des amis pour leur transmettre cet esprit des Fêtes. Nous sommes entre 30 et 40 chaque fois. Quand on a eu la chance de bénéficier de cette transmission, on a envie de la partager...

Qu'est-ce qui vous a donné envie de participer au concours d'affiche ?

Alfredo : je suis un créateur graphique et je me consacre à l'image et au design depuis 25 ans. L'un des courants qui libèrent ma passion est l'affiche et sa capacité de synthèse conceptuelle. Participer à des concours est un bon moyen de rechercher et de créer ce que je veux sans adhérer à aucune directive, à l'exception du cahier des charges. Heureusement, j'ai remporté de nombreux prix dans de nombreux endroits, et pouvoir illustrer les célèbres festivals de Bayonne est un défi qui viendrait enrichir mon CV.

Quels sont les éléments phares de votre affiche ? 

Alfredo : mon objectif est de créer une atmosphère chaleureuse et imaginative, en rassemblant dans une composition simple la spontanéité et la sincérité de tous les éléments de l'affiche. Dans un style naïf, avec des couleurs vives et des dessins, les personnages racontent de petites histoires festives au sein de toute la fête qui occupe l'intégralité de l'affiche. Une ambiance bucolique pour annoncer et célébrer 5 jours et 5 nuits de fête.

Quel est votre vécu des Fêtes de Bayonne ?

Alfredo : j'ai visité la ville et ses festivals à quatre reprises. Je connais la joie et la gentillesse des gens, ainsi que l'atmosphère de libération qui règne en tout lieu et à tout moment de la journée, très semblable à celle des Fêtes de San Fermín à Pampelune. Une fête de rue que j'aimerais pouvoir annoncer avec mon affiche.

Qu'est-ce qui vous a donné envie de participer au concours d'affiche ?

Charline : j'ai toujours été intéressée par la communication faite autour de ces Fêtes. Plus jeune, j'ai connu et été touchée par les affiches d'Arnaud Saez ; elles sont pour moi emblématiques. Et puis, les Fêtes ont commencé en 1932, les affiches sont aujourd'hui au nombre de 90 environ, ce qui constitue une belle collection, indissociable de l'imagerie et de la culture locales. Cela fait plusieurs années que je convoite ce concours et j'attendais le bon moment, les moyens, les outils, pour proposer une affiche à la hauteur de l'enjeu.

Quels sont les éléments phares de votre affiche ?

Charline : j'ai cherché à transmettre une idée, celle des Jeux olympiques. 2024 est une année marquante pour la France qui accueille les JO. Et, j'ai voulu montrer qu'ici, à Bayonne, nous avons aussi notre événement marquant, nos JO, et qu'on y participe à travers des disciplines ouvertes à toutes et tous : la course du festayre, les danses basques, la pelote, ou de façon plus insolite le lancer d'espadrilles... Le genre d'événements qui fait rayonner nos Fêtes, qui enrichit notre diversité. Sur mon affiche, cette année, c'est le roi Léon qui rallumera la flamme dans le cœur de chaque festayre.

Quel est votre vécu des Fêtes de Bayonne ?

Charline : je suis née à Bayonne, ma mère m'y emmenait petite et lorsque j'étais adolescente, je les faisais cinq jours sur cinq. Maintenant j'ai levé le pied... Mais je fais partie des festayres qui posent leurs vacances en fonction des dates des Fêtes. C'est un pèlerinage, un moment de l'année hors du temps où je retrouve mes amis, où je laisse mon quotidien en dehors du périmètre des Fêtes. J'y entre comme dans une bulle, pour profiter du savoir-Fêtes local !

Qu'est-ce qui vous a donné envie de participer au concours d'affiche ?

Janick : j'ai eu envie de participer parce que je ne suis pas d'ici, mais que je vis à Anglet ! Quand j'ai vu la nuée de festayres attirés par les Fêtes, je me suis dit que cet événement constituait un formidable vecteur d'intégration dans la vie sociale locale, surtout en tant que graphiste. J'ai trouvé que c'était une bonne façon de s'approprier les codes des Fêtes. Et comme je suis installée, en tant que graphiste indépendante depuis peu, j'ai pu tenter ma chance !

Quels sont les éléments phares de votre affiche ?

Janick : j'ai voulu représenter ces touches de couleurs rouges si emblématiques des Fêtes, c'était essentiel. Puis, j'ai voulu créer un côté ludique et interactif dans l'esprit du jeu "Où est Charlie ?", en reprenant les éléments visuels symboliques de l'événement. La représentation naïve que j'en ai faite est destinée à être accessible au plus grand nombre. Elle reprend aussi l'esprit joyeux, festif, et fondamental des Fêtes. Et puis, j'ai souhaité proposé quelque chose de moderne et contemporain.

Quel est votre expérience des Fêtes de Bayonne ?

Janick : j'en ai une très belle expérience. Bretonne d'origine, mariée à un basque, je suis attachée aux coutumes, et j'ai et l'occasion de participer à toutes les animations des Fêtes, l'ouverture, le concours d'omelettes, les repas d'entreprise le vendredi, la Journée des enfants... je n'ai pas encore fait le Corso, mais pourquoi pas cette année. Et j'apprécie le caractère bienveillant des Fêtes durant la journée. On ne dit pas n'importe quoi pendant les Fêtes, on ne fit pas n'importe quoi non plus...